Radars, la course à l’argent

Chèr(e) conducteur(trice),

Il n’y a pas si longtemps, un responsable de la Sécurité routière déclarait que “le meilleur des radars, c’est celui qui ne prend pas de photos”.

Pourquoi ? Parce qu’il fait respecter efficacement la limitation de vitesse imposée.

Pourtant, un des dispositifs prenant le moins de photos sur les routes françaises va bientôt disparaître : le radar tronçon.

Un radar en moins, une bonne nouvelle pensez-vous !

Mais ne vous réjouissez pas trop vite : ils seront remplacés petit à petit par d’autres sortes de cabines, notamment des radars tourelles, plus performants.

Car le problème des radars tronçons, c’est leur prix, aussi bien pour l’entretien que pour l’installation : ils sont parmi les plus coûteux du “catalogue” des radars.

Officiellement, la Sécurité routière explique donc leur remplacement progressif par un autre type de radar par une économie d’argent…

Mais c’est en réalité davantage la rentabilité de ces appareils qui préoccupe les autorités : en moyenne moins de 5000 photos par unité et par an, contre 14000 pour un radar autonome par exemple.

En clair : leur prix très élevé à l’achat et à la maintenance et le peu d’amendes qu’ils rapportent en font des outils peu intéressants pour les finances de l’État.

Ils ne sont pas assez rentables économiquement et seront donc remplacés par des machines qui prennent plus de photos.

En choisissant un arsenal toujours plus important et répressif, l’Institution gouvernementale rate complètement son objectif – diminuer la mortalité routière – et n’est plus que le gestionnaire d’un parc de radars très lucratif.

Alors qu’en 2006, 68% des automobilistes étaient favorables aux radars de vitesse, vous êtes maintenant 72,4% à les voir comme des “pompes à fric” (enquête IFSTTAR-CEREMA).

• Parce que si les radars devaient au départ traquer les fous du volant, ils sanctionnent maintenant le moindre km/h, sans faire la différence ni arrêter les comportements vraiment dangereux.

• Parce que la France est devenue le magasin mondial des radars de toutes sortes, et que l’État et la Sécurité routière font preuve d’inventivité pour piéger toujours plus de conducteurs.

• Parce que les radars qui prennent peu de photos sont remplacés par des machines plus rentables économiquement – la preuve avec le cas des radars tronçons -, ou déplacés à des endroits plus risqués.

• Parce que malgré un rapport clair de la Cour des Comptes sur le fait que le système radar a atteint ses limites en matière de diminution de la mortalité routière, le Gouvernement continue de déployer des machines de toutes sortes.

Une solution consiste à faire preuve de vigilance sur la route notamment dans les zones dangereuses, pour cela un GPS de ce type, s’aura se montrer utile.